La tentation de Zesst

On entend souvent que l’Europe ne fait plus rêver … et on aurait tendance à le croire devant les mille autres illusions devenues caduques depuis ce début de siècle. D’autres rêves doivent assurément envahir les esprits de nos concitoyens européens ? Mais il est bien difficile de les identifier, les médias se faisant fort diserts sur le sujet. A moins que l’objet des tentations soit inavouable ou se réduise à un calcul mesquin … ou simplement restreint, les inégalités criantes et croissantes entre individus, territoires, ayant tué dans l’œuf l’utopie qui pouvait mener à la bonne gouvernance.

Zesst, une entreprise qui a pris racine dans la glaise du sol européen, aime fort la transgression, celle qui oblige à regarder sans cesse autour de soi pour ne pas perdre la boussole. La vertu d’une approche comparative et pluridisciplinaire de surcroît, permet de relativiser les jugements à l’emporte-pièce, la valeur des postures enchaînées à de fausses ou éphémères certitudes. L’Europe en un mot balaye les préjugés tout autant qu’un voyage au long cours.  Alors cette aventure devient exigeante, non pour gagner la première place, mais pour jouer entre équipes à comprendre des dialectiques nouvelles, se frotter à des cultures locales et parvenir à décrypter des puzzles.

Déjà au Moyen Age dans les terres de Sienne, la gouvernance  s’érigeait comme un processus de coordination d’acteurs, de groupes sociaux, d’institutions pour atteindre des buts discutés et définis collectivement. Il va s’en dire que la quête de bonne gouvernance implique un travail continu et nécessite d’être cultivée tant toutes les enceintes, publiques et privées.

A très bientôt avec des exemples …

Geneviève Lecamp

Tableau du peintre italien, Lorenzetti Ambrogio, sur le thème de la gouvernance

Lorenzetti Ambrogio (1337-1340). Les effets du bon gouvernement à la ville, Palazzo Pubblico, Sienne